Edouard van Praet a un appétit insatiable pour la musique "mutable", à la frontière des genres et non liée par toutes les conventions. Cette beauté dans la musique, cette bizarrerie dans la posture et l'énergie. En juin 2021, Edouard van Praet avait sorti son premier EP, 'Doors', cinq titres folk/rock psychédéliques, où voix, synthés et guitares construisent un paysage qui peut sembler familier, mais qui accroche immédiatement l'oreille. 

Un an plus tard, il remporte un Tremplin au Botanique, puis au Dour Festival. Nourri par l'énergie de la scène et le besoin cathartique de s'exprimer à travers sa musique, il passe alors à autre chose. Ses goûts musicaux s'élargissent avec les synthétiseurs de Feu ! Chatterton, l'hyperpop (Sega Bodega) et le cloud rap (Laylow). Contemporain d'une époque troublée, ses névroses s'amplifient. Pour les combattre, Edouard a appris à lier ses deux vies. Les études psychologiques (le jour) et la musique (la nuit). L'art à travers la psychose.

À travers son EP "Cycles", plus personnel, Edouard continue d'explorer la psyché humaine. Là où “Doors” ouvrait une voie vers le futur, Cycles prend du recul et reste une étude de cas. Une étude de cas de ce que nous sommes vraiment. Un projet plus serré et plus anxiogène, et donc plus créatif, plus mature et plus abouti. En définitive, il est à l'image de son auteur et se promène entre le beau et le bizarre. 

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